Plongez dans un voyage musical inattendu, de l’exploration des ‘Quatre Tempéraments’ à la révélation de ‘La Nuit Transfigurée’. Cet article vous invite à découvrir comment ces deux œuvres majeures ont marqué l’histoire de la musique classique. Vous serez guidés à travers les nuances et les subtilités de ces compositions, tout en apprenant davantage sur leurs créateurs et le contexte historique qui a influencé leur création.
Préparez-vous à une expérience immersive qui éveillera vos sens et enrichira votre compréhension de l’art musical.
“La Nuit transfigurée” : une première pièce exigeante
Les Ballets de Monte-Carlo ont récemment relevé le défi de trois univers contrastés et exigeants, dont l’exaltation lyrique de Schönberg dans “La Nuit transfigurée”. Malgré la brillance de l’orchestre, les réponses chorégraphiques ont souvent oscillé entre sécheresse, maladresse et formalisme désuet. La confrontation à “La Nuit transfigurée” d’Arnold Schönberg est sans doute l’une des plus périlleuses pour un chorégraphe.
Comment répondre à une musique qui tend constamment vers le sublime, où les états d’âme sont exacerbés et les sentiments portés à l’incandescence ? Comment suivre une partition d’un lyrisme débridé qui vous plonge au plus profond de l’âme et de ses tourments sans tomber dans le ridicule d’un expressionnisme outré ou d’un sentimentalisme mortel ?
“Élégie en temps de guerre” : une ode à la résistance ukrainienne
La deuxième pièce, “Élégie en temps de guerre” de Ratmansky, a été reprise par les danseurs des Ballets de Monte-Carlo avec une ferveur palpable. Cette œuvre évoque la résistance ukrainienne face à l’invasion russe et à une russification rampante.
Malgré quelques maladresses, la pièce est une célébration de la force morale des Ukrainiens, illustrée par des danses populaires joyeuses. La réception de cette œuvre par les danseurs monégasques témoigne de leur engagement et de leur empathie pour le peuple ukrainien, soulignant ainsi l’universalité de l’art de la danse.
“Les Quatre tempéraments” : une pièce vieillissante mais exécutée avec flexibilité
La troisième et dernière pièce, “Les Quatre tempéraments” de Balanchine, a mis en lumière la remarquable flexibilité des danseurs des Ballets de Monte-Carlo. Malgré leur capacité à jongler entre des styles chorégraphiques divers, cette œuvre, créée en 1946, a semblé formellement ennuyeuse et démodée.
Les figures stéréotypées illustrant les natures mélancolique, sanguine, flegmatique et colérique ont paru furieusement vieillies. Cela soulève la question de savoir si le néo-classicisme balanchinien, flirtant ici avec Broadway, est désormais dépassé ou si c’est simplement l’interprétation contemporaine qui ne correspond plus à l’esthétique d’après-guerre.





