Israël, terre de contrastes et d’histoire millénaire, est souvent au cœur de dilemmes complexes. L’un d’eux, particulièrement marquant, concerne le choix entre la loyauté envers le Roi et la dévotion pour le royaume. Ce sujet, qui a traversé les âges, continue de susciter des débats passionnés. Cet article se propose d’explorer ce dilemme historique, en mettant en lumière ses origines, son évolution et son impact sur la société israélienne actuelle.
Plongez avec nous dans cette analyse fascinante, qui vous fera découvrir une facette méconnue de l’histoire d’Israël.
Le limogeage controversé de Ronen Bar
Le chef du service de renseignement intérieur israélien, Ronen Bar, a été démis de ses fonctions par le Premier ministre Benjamin Netanyahou pour une prétendue “perte de confiance”. Cette décision a été mise en suspens par la Cour suprême suite à l’intervention de la conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara. Bar a répondu en accusant Netanyahou d’atteintes graves à l’État de droit dans deux lettres, dont une confidentielle.
En mars 2025, Netanyahou avait annoncé son intention de révoquer Bar, une décision qui a exacerbé les tensions politiques et sécuritaires en Israël.
Les accusations portées contre Netanyahou
Dans ses lettres, Bar accuse Netanyahou d’avoir tenté de l’utiliser pour ses propres intérêts politiques et personnels. Il allègue que le Premier ministre a exigé la surveillance illégale de certaines figures de la société civile, notamment des soutiens du mouvement de protestation contre sa réforme judiciaire.
De plus, Bar affirme que Netanyahou a cherché à obtenir un avis sécuritaire falsifié pour éviter de comparaître dans son procès pour corruption. Ces accusations, qualifiées de “mensongères” par le bureau de Netanyahou, ont provoqué une onde de choc dans les cercles politiques et sécuritaires israéliens.
Le rôle de la conseillère juridique du gouvernement et de la Cour suprême
Gali Baharav-Miara, la conseillère juridique du gouvernement israélien, a joué un rôle crucial dans cette affaire en s’opposant à la révocation de Bar, qu’elle jugeait motivée par des considérations politiques plutôt que professionnelles. Elle a ainsi saisi la Cour suprême, qui a suspendu la décision en attendant un examen plus approfondi. Cette affaire met en lumière le conflit entre la sécurité nationale et l’intégrité institutionnelle, avec Bar refusant d’obéir à des ordres politiquement orientés.
La Cour suprême, bien que souvent critiquée, se retrouve une fois de plus en position d’arbitre dans ce conflit. Sa décision, attendue pour le 27 avril, pourrait déterminer les limites du pouvoir judiciaire face à un exécutif soutenu par le parlement.





